L’Algérie enregistre le plus fort taux de femmes ingénieures au monde, selon le dernier rapport de l’UNESCO intitulé « La course contre la montre pour un développement plus intelligent », publié, jeudi 11 février 2021, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science.
L’Unesco a dénoncé dans son rapport la faible proportion de femmes diplômées en ingénierie dans le monde. Elles ne sont que 28% contre 40% en informatique.
Selon le chapitre du rapport intitulé : « Pour être intelligente, la révolution numérique devra être inclusive », les plus fortes représentations de femmes parmi les diplômé(e)s en ingénierie se trouvent notamment dans les États arabes, tels que l’Algérie (48,5%), le Maroc (42,2%), Oman (43,2%), la Syrie (43,9%) et la Tunisie (44,2%).
Dans ce même chapitre, il est souligné que la proportion de femmes parmi les diplômés en ingénierie est inférieure à la moyenne mondiale dans de nombreux États membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C’est notamment le cas en Australie (23,2%), au Canada (19,7%), au Chili (17,7%), en République de Corée (20,1%), aux États-Unis (20,4%), en France (26,1%), au Japon (14,0%) et en Suisse (16,1%).
Ce rapport de l’Unesco axé sur les Objectifs de développement durable pour 2030 et sur la quatrième révolution industrielle a été produit avec le soutien de la Fondation Ipsen et il sera publié dans son intégralité en avril 2021.