Il gouverna son étonnement émaillé dans l’égarement
Il chuchota son état d’âme.. sa mélancolie.
Impuissant, passa d’un acte à un autre, postulant à une éventuelle imposture … expédiant ses rêves auto menés aux pilotes sous cieux …qualifiants
Son pôle pensif, hésita de répondre, de rejoindre ses bouts ….et ses bords !!!
Rachida, sa sœur surgira du coin de son âme égarée..
D’une réponse normative ; répondit sans hésitation
- Ecoute Mourad , ne bavarde pas trop .
Accepte ses conditions, Naima , elle t’aime ; d’autant plus elle prévoit votre mariage , non déprimant ..
Cet été dès sa sortie de l’hôpital .inchallah
Mais elle est atteinte de coronavirus , penses –tu ma chère sœur Rachida que son état de sante s’améliorera ultérieurement..
La trajectoire si elle existe – supposons – elle est entre Mains du Seigneur .
Ne désosse pas tes idées aberrantes de tes chairs passionnelles, de tes acquisitions requises .
Vas- y mon frère , Naima t’attend au pavillon 25, Lit 8
L’amour aussi t’attend à bras ouvert.
Ne n’affère jamais khouya Mourad à une telle imposture inutile ..
Même au maudit « ce le là »
Laisse tomber « ce le là » , ce n’est qu’un mirage ; n’est qu’une piste d’une substance stérile .
A bord du lit 8 , Mourad timbra un doux baiser d’une appropriation légitime sur la joue rosâtre de sa fiancée , tandis que le médecin NAJIB prépara le bulletin de sortie .
Il LUI TENDIT LA MAIN ; souriant, pilotant sa réplique joviale .en lui remettant le dossier de guérison.. Répliqua :
- Félicitations Mourad , ma patiente NAIMA métabolise vers le positif, tout effet secondaire ..elle est en bonne et parfaite santé ….
- Mourad épingla le bulletin de sortie ..
Naima , arrosa Mourad de son parfum préféré .. ..
Bras dessus, bras dessous,
L’amour c’est la loi absolue, récitèrent les échos du pavillon 25 et alentours..
L’infirmière NADJIA alignée …tout au long du vestibule, lança un rafale de youyous ;
Félicitations ma chère Naima , ton état de santé est saint , parfait, purifié ..
Mabrouk ; n’oubliez pas de m’inviter, aussi notre adorable médecin Nadjib , et tout le staff, corps paramédical du pavillon 25.
On t’aime notre chère
Un amour platonique rejeta catégoriquement les perspectives et promesses mensongères du maudit : « ce le là » dissociables confisquées , prescrites par un destin dans l’incertain.
Médiatisé ; textuellement, par les échos anormaux
Quoi d’autre Naima ?
J’ai pas compris cette phrase « ce le là » elle parait confuse.
- C’est les initiales de notre voisin oncle Messaoud , ancien député quand il professait ses interventions , ses discours parlementaires du temps révolu, périmé : au lieu de prononcer la signification « celui là« il se contente de « ce le là » faisant- à son sens - allusion a tout actuel vécu ; sombre ; précaire
Tu te souviens, Naima et c’est aussi les premières et petites « parlettes de ta sœur aînée Fouzia qui imitait souvent oncle Messaoud ; tu te souviens Naima
- Ah oui, au fait , comment va t’elle après son dernier accouchement , elle me manque énormément ?
- Elle nous attend à la sortie de l’hôpital, accompagnée de son nouveau né : Rida , ma mère et la tienne et toute l’équipe .. Ah bon, j’ai hâte de les enlacer… oui Mourad, mais à quoi bon salir par ces foutaises, notre bel horizon…en l’embrassant sur le front.
- Tout simplement, Naima , c’est les séquelles d’un héritage boiteux, répondit Mourad en souriant , ironiquement.
- Une brise symphonique rompit leur causerie mielleuse, orna sa chevelure dorée..abritant Mourad , jusqu'à leur voiture pleine de fleurs, d’allégresse et de joie .
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- Blida le 23 /07/2021