Ode écrite en langue arabe par la poétesse Algérienne :Touk fatima zohra.-
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Traduite au française par : Ahmed Khettaoui –
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Je ne cesse de s’adresser, perplexe à moi .
Est ce vrai ,mon Moi est mon reflet ?
Ou suis similaire aux silhouettes des aubes lointaines ?
Ou suis –je rêve bondissant,
Sillonnant les berges de l’espoir ..
Telle une ode rosâtre
Qui sourit, angéliquement, au long des beaux jours
Je ne cesse de s’identifier
De s’immatriculer .
Au sein de mon être égaré
Cherchant le sens d’un être qui me ressemble ..
Je ne cesse de s’aligner aux alentours
Du sens d’une envergure qui me ressemble .
Comme nourricière à mon « moi » exténué ..
Ainsi que mes stupidités
Que je confie – grelotante – aux ères glaciales
Je ne cesse d’examiner mon attitude ,.
En titubant , stupéfiée Ici et ailleurs
Aux yeux du levant ravissant ..
Au dos de mon cœur affligé ;
Je guettais incessamment mes couleurs ..
Je fouillais autour de mon pouls émotionnel agitant , aberrant
Je guette aussi les frêles de mes actes ensommeillés ..
Aux creux vertigineux de mon âme ..
Aux sommet de ma pensée expatriée
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Suis toujours l’arrogante ,l’élégante
Rose à l’age automnal ..
Qui ,avec sa splendeur. scintille les cieux
Quand il fait sombre ..
Son parfum arrose les univers ..et les fêtes ..
Mon petit cœur abrite encore mon amour .
Ma mine demeure à tout temps joviale , généreuse ..
Elle répand les joies printanières sous mes ordres
Elle annonce les épis de l’amour
Au premier prétendant, avenant
A bord d’un saignement jugulaire
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A l’aide de ma candeur, j’allume toujours ,
Je souffle les bougies, sans cesse
Par milliers ..
Défiant la nuit ténébreuse ..
Et puis, j’essuie la pudeur de mes larmes .
De mon levant adorable ; honorable ..
Je tisse, encore , l’âme enfantine
Après une vie étendue ; favorable ..
Je pratique encore mes cultes angéliques ..
A bord de ma carpette céleste , spécifique .
Et ce , quand mon ode atteint son chagrin ..
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Me voila, maintenant , rival , devant toi ...
Sécurisant ce qui reste de mes mies..
Et Le peu de ce qui reste de mes chutes ..
En sang et en bois ..
Zut et zutt et … zut ..cher ami
Me voilà devant toi : combattante ....
Zut et zut pour toi et ton comportement aberrant..
Et tout cela pour la lettre militante , active, magistrale
Ne tombe pas au champ de bataille ....
martyr, aux berges de tes yeux ..
Car , j’ai vu mes reflets , se renaissent de tes ombres ..
Est - ce suis- je moi , toujours ton rival ?
Ou est –ce suis-je et l’ amour éternel :
L’ultime réalité , errance propagée ?
Il me semble que nous sommes :
Deux corps séparés ..
Entre flux et reflux..
S’enlacent puis se détachent de l’étreinte ..
Hélas Au dessus du minimum
Au dessus de l’énorme ..
Hélas, bien hélas et dommage
Ne se revêtent plus d’une même laine .
Est-ce sommes nous fils de la haine ?
Ou hélas , d’une même robe !!!
Est ce , peut- on prétendre ou promouvoir
d’éventuelle rencontre de nos âmes ,
couronnant nos itinérants stupides , sédentaires
Pour qu’on puisse allaiter, ou synchroniser l’amour
A nos aises ..
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Notre unique , charmante ,
Fabuleuse présence est
Aux alentours de notre lueur harmonique ..
Je m’adresse , une seconde fois à la prééminence :
Suppliant !!! implorant !!!
O mon dieu , je me vois épinglée , lui et moi
Entre illusions et NOS ombres étouffées
Est ce c’est moi ou mirage d’ autrui ?
Ou suis-je silhouette d’une illusion égarée
Au fond du lointain
O Mon dieu ..
Quelle destinée astatique
Entre son sort et le mien
Ou c’est bien notre destin comminutif.
En cet actuel obstiné, additif
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Blida le 30/03/2021